CIRCUIT
Centre d’art contemporain
9, av. de Montchoisi
(accès quai Jurigoz)
case postale 303
CH – 1001 Lausanne
Tel Fax +41 21 601 41 70
contact
Centre d’art contemporain
9, av. de Montchoisi
(accès quai Jurigoz)
case postale 303
CH – 1001 Lausanne
Tel Fax +41 21 601 41 70
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Käthe Kruse
Naturkatastrophenballett im neuen Kostüm, 2013, bandeau, clochettes, élastiques de mercerie, tasses, plaque d’impression offset, bottes en caoutchouc, dimensions variant selon le lieu d’exposition, I/II
Accessoires de film, accessoires de performance, cracher du feu sur le micro, le micro brûle, la technique ne répond plus, on n’entend plus rien, récits de catastrophes naturelles, bribes, le désert post Seconde Guerre mondiale de la Potsdamer Platz
avant la réunification allemande comme décor du ballet, à l’ombre des Pershings, imiter des bruits d’orage, de pluie, de vent, pour conjurer, pour rappeler, ce qui reste du tournage, ce qui est gardé, recyclé pour être remontré, une geste qu’a largement pratiqué Die Tödliche Doris, transformé les accessoires de scène en œuvres d’art, la cuvette en plastique bleu remplace celle utilisée à l’époque par Käthe Kruse pour une performance sur scène, les pieds dans l’eau, pour imiter les bruits de la nature, se balancer avec le vent, reliques, adoration, conjuration, autel, ces restes d’os d’êtres couchés avec leurs bijoux trouvés dans leur sépulture dans des boîtes de plexiglas dans les musées de l’anthropologie, des choses communes, des bottes en caoutchouc, se protéger les pieds de la montée des eaux et nettoyer après le déluge, une touche de couleur, une touche d’ironie, une touche de présent, les catastrophes naturelles s’intensifient, le savait-on alors, no future des années 1980, ombre du mur, années des plaisirs et des fêtes, disco et trash et noise, quelque chose de brut, briser les repères, concert en plein air saisi dans la décennie de la naissance du vidéo-clip
Notes libres et incomplètes sur les oeuvres exposées, par Yves Rosset
Naturkatastrophenballett im neuen Kostüm, 2013, bandeau, clochettes, élastiques de mercerie, tasses, plaque d’impression offset, bottes en caoutchouc, dimensions variant selon le lieu d’exposition, I/II
Accessoires de film, accessoires de performance, cracher du feu sur le micro, le micro brûle, la technique ne répond plus, on n’entend plus rien, récits de catastrophes naturelles, bribes, le désert post Seconde Guerre mondiale de la Potsdamer Platz
avant la réunification allemande comme décor du ballet, à l’ombre des Pershings, imiter des bruits d’orage, de pluie, de vent, pour conjurer, pour rappeler, ce qui reste du tournage, ce qui est gardé, recyclé pour être remontré, une geste qu’a largement pratiqué Die Tödliche Doris, transformé les accessoires de scène en œuvres d’art, la cuvette en plastique bleu remplace celle utilisée à l’époque par Käthe Kruse pour une performance sur scène, les pieds dans l’eau, pour imiter les bruits de la nature, se balancer avec le vent, reliques, adoration, conjuration, autel, ces restes d’os d’êtres couchés avec leurs bijoux trouvés dans leur sépulture dans des boîtes de plexiglas dans les musées de l’anthropologie, des choses communes, des bottes en caoutchouc, se protéger les pieds de la montée des eaux et nettoyer après le déluge, une touche de couleur, une touche d’ironie, une touche de présent, les catastrophes naturelles s’intensifient, le savait-on alors, no future des années 1980, ombre du mur, années des plaisirs et des fêtes, disco et trash et noise, quelque chose de brut, briser les repères, concert en plein air saisi dans la décennie de la naissance du vidéo-clip
Notes libres et incomplètes sur les oeuvres exposées, par Yves Rosset
