Käthe Kruse
Insgesamt gibt es Fünfzehn, 2013
Angie, Käthe, Tabea, Pit, Dagmar, Chris, Bärbel
Costumes de performances de Käthe Kruse papiers peints, mannequins, costumes, plaquettes gravées en acier inoxydable
Chaque mannequin est accompagné du prénom d’une des femmes qui, à côté de Käthe Kruse, Nikolaus Utermöhlen et Wolfgang Müller, a ponctuellement participé à un concert ou une performance de Die Tödliche Doris, hommage à, au collectif, à l’idée de l’ouverture, et chaque costume est l’un de ceux qui a été porté par Käthe Kruse lors d’au total quinze concerts avec Die Tödliche Doris entre 1985 et 1987, le costume qui est métamorphose, illusion, jeu, non soi,qui est autre, le costume qui modifie, souligne, détourne, un moment, quelque chose de très ancien, faire peur aux mauvais esprits, faire rire le public, le costume remis, le costume regardé plus tard, est-ce que le corps y passe encore, dans quelle vie a-t-il été porté, symbolique du tissu, symbolique de la fibre, symbolique de l’apparence, dans un décor de tapisseries, dont le jeu géométrique et le potentiel associatif a été largement exploité par Die Tödliche Doris, sur scène, dans des films, et là, maintenant, à nouveau, sur les murs de l’espace mis en scène.
Notes libres et incomplètes sur les oeuvres exposées, par Yves Rosset