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CINÉMA EXPÉRIMENTAL: AUTOUR DE JOSEPH CORNELL






Mercredi 9 mars à 18h et 21h à la salle Paderewski Cinémathèque suisse, Casino de Montbenon, 3 allée E. Ansermet, 1002 Lausanne
 
18h : Conférence de Paul Sztulman:
LES CRISTALLISATIONS DE LA MÉMOIRE, À PROPOS DE L’ŒUVRE DE JOSEPH CORNELL (1h30)

21h : CINEMA EXPERIMENTAL AUTOUR DE JOSEPH CORNELL
Films de Joseph Cornell, Stan Brakhage, Bruce Conner et Lawrence Jordan (Etats-Unis, 1936-1978, 2h, muet/sonore)





Le centre d’art Circuit et la Cinémathèque Suisse proposent une incursion dans le cinéma expérimental en projetant plusieurs œuvres rares de Joseph Cornell, auteur du premier film de fo und fo otage - composé à partir de séquences et de plans provenant d’autres films – de l'histoire du cinéma et inspirateur de cinéastes tels que Stan Brakhage, Jonas Mekas ou Ken Jacobs.
Pour témoigner de la richesse de l'œuvre de Joseph Cornell, l'historien de l'artPaul Sztulman donnera une conférence intitulée Les cristallisations de la mémoire, à propos de l'œuvre de Joseph Cornell.
Enfin, une projection rassemblera plusieurs de ses films ainsi que des œuvres d'autres cinéastes qui entrent en résonance avec eux.

Cinémathèque suisse , Casino de Montbenon, 3 allée E. Ansermet,
1002 Lausanne, Tel 0041 21 315 21 70 / Fax 0041 21 315 21 89
Billet unique pour la conférence et les projections.
Etudiants/AVS 8.00
Prix plein 10.00

18h Conférence de Paul Sztulman : LES CRISTALLISATIONS DE LA MÉMOIRE, À PROPOS DE L’ŒUVRE DE JOSEPH CORNELL 

Joseph Cornell (1903-1972) a produit une constellation d’assemblages, de collages, de films, de notes et de récits de rêves où la poétique de l’objet ordinaire et du merveilleux quotidien résonne dans l’étrangeté de l’expérience esthétique. La conférence tentera de dégager comment, dans ses œuvres, les sensations deviennent les vecteurs de réminiscences dont le jeu associatif favorise un travail de remémoration qui cristallise la vie sous l’espèce de l’éternité.
Un modèle artistique et existentiel.

Paul Sztulman enseigne l’Histoire de l’art moderne à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Parmi ses publications : le guide de la Documenta X, une monographie sur Suzanne Lafont, des essais sur Alain Resnais, Straub et Huillet, Marcel Broodthaers, Paul Thek, Jacques Julien, Sonic Youth.

21h CINEMA EXPERIMENTAL AUTOUR DE JOSEPH CORNELL

Un programme de films expérimentaux (Etats-Unis, 1936-1978, 2h, muet/sonore)

JOSEPH CORNELL
Rose Hobart, 1936, (19min)
Angel, 1957, (3min)
Nymphligt, 1957, (8min)
A Legends for Fountains, 1957, (16min)

STAN BRAKHAGE
The Wonder Ring, 1955, (5min)
Star Garden, 1974, (21min)

BRUCE CONNER
A Movie, 1958, (12min)

LAWRENCE JORDAN
Cornell, 1965, 1978, (9min)
Duo Concertantes, 1961, (9min)
Once Upon A Time, 1974, (12min)

Si l’artiste surréaliste américain Joseph Cornell est célèbre pour ses assemblages disposés dans des boîtes en bois à couvercle vitré, il fut aussi un cinéaste singulier qui joua un rôle de premier plan dans l’histoire du cinéma expérimental.
Il eut pour assistant certains de ses meilleurs auteurs (Stan Brakhage, Lawrence Jordan) et son œuvre exerça une influence déterminante sur de nombreux autres (Jonas Mekas, Ken Jacobs ou encore Bruce Conner).

L’œuvre cinématographique de Joseph Cornell s’ouvre en 1936 avec ce qui est considéré comme le premier film de found footage (film composé à partir de séquences et de plans provenant d'autres films) de l’histoire du cinéma: Rose Hobart. Mais sa pratique cinématographique ne peut cependant être réduite à cette œuvre séminale si souvent montrée.



De nombreux autres films tournés par lui et ses assistants témoignent de l’ampleur de sa recherche ainsi que de son attention particulière à l’enregistrement de la vie et aux passages mystérieux qui conduisent du plan de la vie ordinaire et empirique à celui des instants éternisés et des résonances infinies.



Le programme des projections consacrées à cet artiste montrera aussi des œuvres de ceux qui lui sont affiliés. On verra ainsi comment un film commandé par Cornell est devenu l’amorce de l’œuvre lyrique de Brakhage, on observera les échos de sa réflexion sur le cinéma étrange et envoûtant de Conner et on retrouvera sa marque dans les merveilleux montages animés de Jordan qui plongent le spectateur dans l’expérience féerique des lanternes magiques.


Paul Sztulman, historien de l’art

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