Andrea GALVANI,
L’Intelligence du mal
Andrea Galvani né à Vérone en 1973, vit et travaille entre Bologne et Milan.
Il travaille depuis plusieurs années sur la question des images et de leur nature.
Son médium de prédilection est la photographie, mais il utilise souvent d’autres langages comme la vidéo, le dessin et la peinture murale.
Présenté pour la première fois, L’Intelligence du mal est le premier volet d’une trilogie.
“Si dans sa série photographique précédente La Mort d’une image, le paysage était partiellement censuré par la prolifération d’objets et de reflets de lumière, comme des taches sur le champ du visible, il apparaît maintenant érodé par des masses de fumée dense.
Dans L’Intelligence du mal, l’artiste met en scène la violence d’un trépas, libère les sujets de la rigidité de la forme et ouvre un abîme sur les origines magmatiques, souterraines et terribles ; ceci afin de créer des images qui nous maintiennent à distances.
La réalité qui d’abord apparaissait figée dans l’impossibilité effective de mourrir, semble maintenant sur le point de disparaître, aspirée par une masse informe qui la résorbe.
Dans l’installation vidéo La Triade de Bichat, un groupe d’objets projetés sur fond noir, dans des modes et des durées différentes, subissent un processus de dégradation inattendu en se sublimant et en disparaissant dans l’espace. Avec la collaboration technique de Paolo Berto Durante, Andrea Galvani redessine l’expérience de la privation, libère l’énergie primordiale des objets et focalise l’attention sur l’image d’une absence. “
Anna Longo
Gilles FURTWANGLER
Gilles Furtwängler, né à Lausanne en 1982, diplômé de l’Ecal en 2006 et membre de Circuit depuis l’automne de la même année, vous propose un petit poème en guise de communiqué :
“La question du regard est fondamentale,
Ça sent la chèvre ici,
Donnez vos anciennes lunettes pour le Burkina Faso.
Humilité&Harmonie,
Schmid salue les troupes.
Des grandes phrases et des mots,
Petites scénettes en vidéos.
Faforo.“