CIRCUIT
Centre d’art contemporain
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in the face of spatial grandeur

Robert Breer, Sophie Calle, Peter Downsbrough, Hreinn Fridfinnsson, Peter Friedl, Douglas Gordon, Roman Ondák

une exposition de Frédéric Chapon

Vernissage le vendredi 22 janvier 2010 à 18h00
Ouverture du 23 janvier au 27 février 2010

je-ve-sa de 14h à 18h et sur rendez-vous

A cette occasion, Circuit produit deux éditions de Peter Downsbrough, AND et HERE.


En collaboration avec LE BOURG, rue de Bourg 51, Lausanne

jeudi 4 février 20h30
projections de films de Robert Breer
précédé d'une présentation de François Bovier

jeudi 11 février 20h30
projections de films de Peter Downsbrough

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L’exposition in the face of spatial grandeur réunit des œuvres sous la houlette d’un Dieu qui chercherait sa place au soleil. En somme l’exposition pose le dilemme suivant :

Dieu est un être qui existe quelque part et qui ne correspond à aucun point de l’espace.

Issue de la confrontation d’une photographie de Sophie Calle tirée de sa série intitulée Statues ennemies à Slice, une sculpture de Robert Breer, in the face of spatial grandeur s’organise autour d’une œuvre de Peter Downsbrough : Place, que l’artiste avait réalisée en 1991 en Tchécoslovaquie lors d’une exposition monographique.
L’idée de titiller la notion d’absolu et tous ses corollaires : l’unique, le monumental, la clarté… est la préoccupation qui a conduit à sélectionner des œuvres où le fragment, la corruption, le déplacement et la disjonction ont droit de cité. Il n’y a là aucune revendication et les notions et concepts ci-dessus sont largement débattus depuis un demi-siècle. Il s’agit seulement de proposer des rapprochements inédits, entre des œuvres très diverses allant de la photographie à la performance en passant par la sculpture et l’installation.
Il n’y a pas, à proprement parler, de thème… mais plutôt une logique, une sorte de calibre qui aurait influencé le choix des artistes et des œuvres ainsi que de leur titre : sans faire de métaphore grandiloquente, beaucoup des titres sont interchangeables.
Nous avons travaillé directement avec Peter Downsbrough pour la réalisation de Place, qui est à mon sens l’œuvre qui donne à l’exposition son liant, et pour la création de deux éditions d’objet présentées le soir du vernissage.
Outre Untitled (Corrupting the Absolute), l’impressionnant néon de Peter Friedl, le clou du spectacle est une performance presque invisible de Roman Ondák, l’artiste qui représentait la Slovaquie lors de la dernière Biennale de Venise.
Nous avons travaillé avec deux galeries de Bruxelles : Erna Hécey (la galerie qui représente Peter Downsbrough en Belgique) et Meessen De Clercq d’où proviennent les œuvres de Sophie Calle et Hreinn Fridfinnsson, un artiste conceptuel islandais qui flirte avec le fantastique. Les récentes sculptures motorisées de Robert Breer dont certains lausannois qui auraient vu OOPS en 1998 à l’elac sont peut-être familiers, viennent de gb agency à Paris. La photographie de Douglas Gordon, que j’avais découverte chez Jan Mot à Bruxelles, nous a été prêtée par le migros museum.
Deux séances de projection sont prévues au Bourg pour montrer les films de Robert Breer (un pionnier de l’animation qui délaissa, dès 1952, les châssis orthodoxes et concrets au profit de la caméra paternelle) et de Peter Downsbrough dont la pratique inclut la vidéo depuis la fin des années soixante-dix.


Frédéric Chapon


Circuit invite l’artiste Frédéric Chapon pour sa première exposition en tant que curateur.
Frédéric Chapon a contribué au magazine Frog (France) ainsi qu’à Code (Belgique).
Il a été diplômé de l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne en 2006.
Il vit et travaille à Bruxelles.


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LE BOURG, rue de Bourg 51, Lausanne
Projections de films de Robert Breer : Jeudi 4 février 20h30
Projections de films de Peter Downsbrough : Jeudi 11 février 20h30

Cinéma-to-graphe.

Deux séances exceptionnelles de projection au Bourg le 4 et 11 février 2010.
Des films de Robert Breer et de Peter Downsbrough seront présentés
en parallèle de l'exposition collective organisée par Frédéric Chapon pour Circuit : "in the face of spatial grandeur"


Cinéma-to-graphe

Deux séances exceptionnelles de projection au Bourg le 4 et 11 février 2010.
Des films de Robert Breer et de Peter Downsbrough seront présentés, en parallèle de l'exposition collective organisée par Frédéric Chapon pour Circuit :
"in the face of spatial grandeur"


Robert Breer est né a Détroit en 1926. il commence à réaliser des films et des sculptures dès 1952 : des histoires d'oiseaux en forme de couteaux, des explosions de rats, des bolides attardés sur le bord de la route...
À l’instar de ses pères les plus emblématiques, tel l'Allemand Oskar Fischinger ou le Britannique Norman McLaren, Robert Breer taille, coupe, dessine et monte la pellicule comme pour lui faire jaillir ses entrailles. Il faut dire aussi que Dada et Tinguely, tout particulièrement, jalonnent constamment cette aventure d'une vie dévouée aux formes et objets animés. Avec Robert Breer, le cinéma expérimental est telle une voiture de course trafiquée et peinte aux couleurs les plus vives… Ce qui compte n'est pas la distance parcourue et le récit qu'elle engendre mais l'ivresse que procure la vitesse et le mouvement afin de toucher la limite du son, de la lumière et de l'espace-temps.
L'art cinétique est un voyage absolu où l'on reste sur place à toute allure.

Peter Downsbrough est un artiste conceptuel né dans le New Jersey en 1940 et résidant à Bruxelles depuis plus de 25 ans.
Plus connu pour ses lignes noires peintes ou suspendues "in situ" et ses mots découpés longitudinalement, il réalise aussi depuis les années 70 un travail sonore et cinématographique surprenant par l'acuité d'un regard qui, en écho à ses mots tronqués, tranche dans le réel comme avec un scalpel. L'artiste est souvent tel le scientifique, il observe et extrapole les faits et situations tout en exploitant les outils de son temps : il y a une méthodologie (partager, inclure, exclure) et des phénomènes (langage, spatialisation). À travers ces films, cités, humains, enseignes et architectures semblent reformulés au-delà de ce qui est habituellement visible, par la logique poignante de la caméra, la sévérité de l'enregistrement du paysage à angle droit et de sa projection idoine. Si le rythme est étiré c'est pour mieux révéler la taxinomie des espaces scandés. Si la césure est nette, d'un plan à l'autre, l'image filmée ne prend possession que d'absences et de non-lieux, acteurs par défaut d'une tragédie réglée, conditionnée, et parfaitement orthonormée.

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